- EAN13
- 9782917191781
- ISBN
- 978-2-917191-78-1
- Éditeur
- Berg
- Date de publication
- 03/04/2013
- Collection
- BERG INTERNATIO
- Nombre de pages
- 68
- Dimensions
- 15,5 x 12 x 0,7 cm
- Poids
- 66 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- persan
- Code dewey
- 891.5511
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Quatrains
d'après le manuscrit conservé à la Bodleian Library
De Omar Khayyâm
Traduit par Charles Grolleau
Berg
Berg Internatio
Né à Nichapour en Perse, disciple d’Avicenne, Omar Khayam 1048-1131 (ou 1123) fut astronome, mathématicien, philosophe et poète, mais ses écrits ne furent connus en Occident qu’au XIXe siècle.
Deux thèmes principaux traversent ses célèbres Quatrains, celui du vin, avec pour corollaire l’amour des femmes, et celui de la vanité de l’existence.
Si certains critiques ont insisté sur le caractère symbolique du vin dans la mystique musulmane, d’autres y ont vu une dimension plus sensualiste que l’on trouve de façon évidente chez Omar Khayam.
En effet, s’il croit en Dieu, il croit peut-être encore plus en une forme de destin aveugle et incontournable dont, s’il le pouvait, il aimerait bien se défaire. Pour lui, il faut prendre conscience que la vie éternelle est un leurre, d’où une certaine amertume qui ne peut être atténuée que dans la recherche d’une existence d’homme certes mortel, mais libre. Il entend pratiquer une religion libérée du carcan de l’orthodoxie. Le moyen pour y parvenir ? L’ivresse plutôt que le pèlerinage à la Kaaba, le culte, la prière ou le jeûne.
Deux thèmes principaux traversent ses célèbres Quatrains, celui du vin, avec pour corollaire l’amour des femmes, et celui de la vanité de l’existence.
Si certains critiques ont insisté sur le caractère symbolique du vin dans la mystique musulmane, d’autres y ont vu une dimension plus sensualiste que l’on trouve de façon évidente chez Omar Khayam.
En effet, s’il croit en Dieu, il croit peut-être encore plus en une forme de destin aveugle et incontournable dont, s’il le pouvait, il aimerait bien se défaire. Pour lui, il faut prendre conscience que la vie éternelle est un leurre, d’où une certaine amertume qui ne peut être atténuée que dans la recherche d’une existence d’homme certes mortel, mais libre. Il entend pratiquer une religion libérée du carcan de l’orthodoxie. Le moyen pour y parvenir ? L’ivresse plutôt que le pèlerinage à la Kaaba, le culte, la prière ou le jeûne.
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