Une aventure d'Astérix., 35, Astérix / Astérix chez les Pictes, Album 35

René Goscinny, Albert Uderzo, Jean-Yves Ferri, Didier Conrad

Albert René

  • Conseillé par
    14 janvier 2014

    Bande dessinée

    Il y avait longtemps que je n'avais pas lu un album du célèbre gaulois, et la parution de ce nouveau tome m'en donne l'occasion.
    Il est vrai que je ne gardais pas un souvenir impérissable des derniers volumes.
    En revanche, je me suis bien amusée avec ce tome 35. Les jeux de mots m'ont plu, moins les disputes entre les deux gaulois. Mais dans l'ensemble, je trouve que c'est un bon album.
    L'image que je retiendrai :
    Celles des pictogrammes sur les corps et sur la route.


  • 4 décembre 2013

    Un régal

    Quel plaisir de retrouver Astérix et Obélix pour une nouvelle aventure. J’avais un peu peur en me lançant, gardant en mémoire le désastre du précédent volet « Le Ciel lui tombe sur la Tête ». Toutefois, mes craintes se sont vite calmées.
    Astérix et Obélix font, par hasard, la rencontre de Mac’Olloch, un picte égaré de force loin de chez lui. Nos deux héros n’hésitent pas longtemps avant de se décider à aider leur invité à retrouver son foyer. Les voilà donc partis sur les mers, direction la Pictie, comme le dit Obélix. Arrivés là-bas, ils découvrent les rivalités entre clans, les traditions pictes et les dangers. N’écoutant que leur cœur et leur courage, ils déjouent les complots de Mac’abbeh qui veut monter sur le trône et qui ne recule devant aucune bassesse pour y parvenir.

    J’ai trouvé l’intrigue à la hauteur et digne de la série. Elle est solide et intéressante. On entre sans mal dans l’histoire et on découvre de nouvelles contrées. Nos deux héros sont égaux à eux-mêmes et c’est un plaisir de les suivre pour de nouvelles péripéties. Par contre, l’absence d’Idéfix est vraiment dommage. Évidemment, l’histoire marche sans lui, mais sa présence rajoute toujours un petit quelque chose. À noter que les dessins sont très beaux et soignés.
    J’ai beaucoup rigolé en lisant cet album. Les prénoms comme toujours sont des petits bijoux, mais également certaines répliques, jeux de mots et situations qui sont vraiment bien trouvés. On retrouve ici l’âme des aventures d’Astérix et Obélix.
    Au final, si vous hésitez encore… vous pouvez vous jeter dessus sans crainte. Ce trente-cinquième album est très plaisant à lire et plein de bonne humeur. Il se lit malheureusement trop vite mais c’est une délicieuse friandise. Vivement le prochain !


  • Conseillé par
    13 novembre 2013

    Il est arrivé le nouvel Astérix, 52 ans après Astérix le gaulois, le premier album ! Il avait été tiré à 6000 exemplaires, je m'en souviens, j' étais l'un des premiers chez le libraire. Obélix était presque mince !  Depuis grâce à la potion magique de Panoramix, c'est 3 millions d'exemplaires qui ont été mis en vente au mois d'octobre.

    Où donc allait nous conduire ce trente-cinquième épisode ? Le suspense était insoutenable !

    C'est l'hiver et le village gaulois est recouvert de neige. Astérix et Obélix sont partis ramasser des huîtres. Ils trouvent un homme congelé dans un bloc de glace. Il est  soigné au village par Panoramix qui découvre que c'est un homme peint, un guerrier Picte qui vient des basses terres écossaises. Astérix et Obélix, sans Idéfix, ont pour mission de ramener cet étranger dans son pays, dans son clan, et de comprendre ce qui est arrivé à Mac Oloc, leur nouvel ami.

    L'impatience était forte de savoir comment Astérix survivrait à la disparition de ses deux créateurs dans la réalisation de ce nouveau livre. Le scénariste, Jean-Yves Ferry (Le retour à la terre, De Gaulle à la plage) très doué, et Didier Conrad le dessinateur (Les Innommables) ont repris les commandes. J'ai retrouvé le plaisir de tourner ces 46 pages, avec ces personnages qui n'ont pas changé - bravo les dessins !-  sans me poser de questions sur le scénario, classique: les romains qui s'envolent comme des fusées, les pirates qui coulent lamentablement sans combattre, la potion magique, les disputes entre Astérix et Obélix, les luttes de clans et l'histoire d'amour. Sans oublier les jeux de mots (quelquefois un peu tirés par les kilts) et les clins d’œil sur l'actualité contemporaine dont les parents sont friands. Ces plaisanteries participent à la lecture en famille, l'ouvrage s'adressant aussi aux " grandes personnes ". Encourageons Ferri et Conrad à poursuivre. C'est bien de continuer à faire vivre le petit gaulois!  Et tant pis si certains astérophiles grincent un peu des dents. Sur la couverture Astérix nous fait signe.  Suivons -le !

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par
    5 novembre 2013

    Rude hiver en Armorique où le village d'irréductibles gaulois subit les assauts de la neige et des températures glaciales. Privés de chasse au sanglier, Astérix et Obélix en sont réduits à chercher des huîtres sur la plage quand, à leur grande surprise, ils tombent nez à nez avec un géant roux prisonnier d'un bloc de glace. Grâce aux bons soins de Panoramix, l'étranger se réchauffe et retrouve la parole. Mac Oloch, cousin Picte de nos gaulois, raconte sa sombre histoire de clans ennemis dans sa Calédonie natale. Accueilli à bras ouverts, en vertu du droit d'asile, le beau guerrier en kilt, finit par s'attirer l'inimitié des hommes du village, jaloux de son pouvoir de séduction qui émoustille leurs épouses. Une solution s'impose : Astérix et Obélix embarquent avec lui pour une traversée vers l'Ecosse.

    Après quelques albums pathétiques, Astérix et Obélix reviennent au combat sous la plume de Ferri et Conrad, adoubés par Uderzo "himself". Sous le poids de la charge, les petits nouveaux sont restés timorés, se contentant de s'appuyer sur les basiques de la série : chamailleries des deux amis, petit voyage en territoire étranger, mise en déroute de la bande de pirates, bagarres avec les romains et banquet final, le tout ponctué de "blagounette"s et jeux de mots pas toujours très heureux.
    Ce dernier album, mais premier pour les deux successeurs, ne révolutionne pas la série mais sauve du naufrage que le pauvre Uderzo, vieillissant et esseulé, promettait à ses héros. On sourit quelquefois, on soupire un peu mais surtout on se réjouit de cette nouvelle jeunesse annoncée. Gageons qu'une fois la pression retombée, Ferri et Conrad sauront trouver leurs marques et imagineront des aventures plus audacieuses pour le couple de bagarreurs casqués...