- EAN13
- 9782246789420
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 07/11/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Entre père et fils
Lettres de famille, traduit de l'anglais par Suzanne Mayoux
V. S. Naipaul
Grasset
Comment Vidia Surajprasad Naipaul était-il à 17 ans ? On découvrira ce Vidia
juvénile, pas encore le Nobel Sir Vidia, dans ce livre émouvant. Au début de
cette correspondance inédite, Vidia surnommé Vido a 17 ans : fils d'un
journaliste au quotidien The Trinidad Guardian, l'adolescent a déjà, et c'est
incroyable, le regard critique qu'il conservera toute sa vie. Ne dit-il pas à
sa sœur en 1949 à propos de l'Inde : « Un pays lamentable, plein d'une
pompeuse médiocrité, sans avenir » ? Ou de sa vie d'étudiant boursier à
Oxford, le futur « travel-writer » fanatique de la vérité, ne dit-il pas aussi
: « L'intellectualisme n'est que fainéantise élégante. C'est pourquoi je
m'attends soit à une réussite soit à un échec sans précédent. Je grille de
voir la vie d'un peu plus près. » ? Son père lui prodigue conseils pratiques,
amoureux, familiaux, et surtout, une leçon de littérature : « Maintiens ton
axe ». En 1953, Vidia, l'exilé, apprend la mort de son père d'une crise
cardiaque. Il sait qu'il a une dette envers lui. Le fils passera sa vie à
montrer aux siens qu'il a maintenu son axe : devenir un écrivain.
juvénile, pas encore le Nobel Sir Vidia, dans ce livre émouvant. Au début de
cette correspondance inédite, Vidia surnommé Vido a 17 ans : fils d'un
journaliste au quotidien The Trinidad Guardian, l'adolescent a déjà, et c'est
incroyable, le regard critique qu'il conservera toute sa vie. Ne dit-il pas à
sa sœur en 1949 à propos de l'Inde : « Un pays lamentable, plein d'une
pompeuse médiocrité, sans avenir » ? Ou de sa vie d'étudiant boursier à
Oxford, le futur « travel-writer » fanatique de la vérité, ne dit-il pas aussi
: « L'intellectualisme n'est que fainéantise élégante. C'est pourquoi je
m'attends soit à une réussite soit à un échec sans précédent. Je grille de
voir la vie d'un peu plus près. » ? Son père lui prodigue conseils pratiques,
amoureux, familiaux, et surtout, une leçon de littérature : « Maintiens ton
axe ». En 1953, Vidia, l'exilé, apprend la mort de son père d'une crise
cardiaque. Il sait qu'il a une dette envers lui. Le fils passera sa vie à
montrer aux siens qu'il a maintenu son axe : devenir un écrivain.
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