- EAN13
- 9782262079703
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 16/06/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La première grande défaite française en Indochine.
Quatre années avant la retentissante défaite de Diên Biên Phu, moins connus
mais tout aussi meurtriers, les combats qui de déroulent au mois d'octobre
1950 de part et d'autre de la route coloniale n° 4 à la suite de l'évacuation
de Cao Bang, conduisent au premier désastre du corps expéditionnaire français
d'Extrême-Orient. Ce revers sanctionne une mauvaise conduite de la guerre par
les gouvernements de la IVe République, et une stratégie opérationnelle
incohérente menée, en Indochine, par les plus hautes autorités civiles et
militaires. Mais les hésitations, les tergiversations et les oppositions
individuelles qui caractérisent, du côté français, la première phase du
conflit entre 1946 et 1950 va se payer du prix du sang de soldats qui, en
sous-effectifs et mal équipés, font face à un adversaire de plus en plus
nombreux et de mieux en mieux instruit. Le Viêt-Minh et son bras armé, l'armée
populaire du Vietnam, bénéficient en effet à partir de 1949 de l'aide
conséquente du " grand frère chinois " et de ses conseillers militaires. La
bataille de la zone frontière, appelée aussi " de la route coloniale 4 " ou "
de Cao Bang " porte ainsi les germes de la catastrophe qui, au mois de mai
1954, accélèrera la conclusion de la première guerre d'Indochine.
Quatre années avant la retentissante défaite de Diên Biên Phu, moins connus
mais tout aussi meurtriers, les combats qui de déroulent au mois d'octobre
1950 de part et d'autre de la route coloniale n° 4 à la suite de l'évacuation
de Cao Bang, conduisent au premier désastre du corps expéditionnaire français
d'Extrême-Orient. Ce revers sanctionne une mauvaise conduite de la guerre par
les gouvernements de la IVe République, et une stratégie opérationnelle
incohérente menée, en Indochine, par les plus hautes autorités civiles et
militaires. Mais les hésitations, les tergiversations et les oppositions
individuelles qui caractérisent, du côté français, la première phase du
conflit entre 1946 et 1950 va se payer du prix du sang de soldats qui, en
sous-effectifs et mal équipés, font face à un adversaire de plus en plus
nombreux et de mieux en mieux instruit. Le Viêt-Minh et son bras armé, l'armée
populaire du Vietnam, bénéficient en effet à partir de 1949 de l'aide
conséquente du " grand frère chinois " et de ses conseillers militaires. La
bataille de la zone frontière, appelée aussi " de la route coloniale 4 " ou "
de Cao Bang " porte ainsi les germes de la catastrophe qui, au mois de mai
1954, accélèrera la conclusion de la première guerre d'Indochine.
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