Il faut taxer la spéculation financière
EAN13
9782738151469
Éditeur
Odile Jacob
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Il faut taxer la spéculation financière

Odile Jacob

Indisponible
L’industrie financière a rendu la spéculation accessible à tous, comptant sur
la « sagesse des foules » pour réguler les marchés. Mais cette sagesse n’est
pas toujours au rendez-vous : de la folie des tulipes en Hollande en 1637 à la
crise des subprimes de 2008, les exemples sont nombreux de bulles spéculatives
qui éclatent ! La passionnante histoire de la spéculation, relatée ici, n’est
pas avare de surprises. Parmi elles, la plus paradoxale est que la spéculation
financière peut aussi bien être bénéfique que néfaste. À petite dose, elle
améliore le partage des risques dans l’économie et contribue au financement
des innovations. À forte dose, elle provoque des crises financières très
coûteuses pour la société. De même que l’on limite la vitesse sur les routes
pour éviter les accidents, il faut limiter la spéculation financière, et pour
cela il faut la taxer. À la suite de la crise des subprimes, qui a provoqué
une récession mondiale, la Commission européenne avait projeté de mettre en
place une taxe sur certaines transactions financières jugées spéculatives.
Mais il est très difficile de distinguer les transactions spéculatives de
celles qui ne le sont pas. Les auteurs proposent ici une solution applicable à
toutes les transactions ; elle aurait un impact très faible sur la vie
quotidienne, mais frapperait lourdement les transactions les plus
spéculatrices. Le remède aux excès de la spéculation financière existe. Il
reste à l’appliquer… de toute urgence. Ivar Ekeland, mathématicien et
économiste, a présidé l’université Paris-Dauphine et dirigé le Pacific
Institute of Mathematical Sciences de Vancouver. Jean-Charles Rochet,
professeur d’économie à l’Université de Genève, est chercheur associé à la
Toulouse School of Economics et professeur invité au MIT.
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