La dernière à gauche en montant
EAN13
9782841114856
Éditeur
NiL éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La dernière à gauche en montant

NiL éditions

Indisponible
On entre dans ce livre comme dans les malles de nos grands-mères, découvertes
dans l'obscurité d'un grenier : pleines de souvenirs, de joies et de peines,
de secrets et d'espoirs enfouis, témoins du temps qui passe. Familier et
bouleversant.


Á l'origine de la maison de Neauphle dans les Yvelines, il y a l'argent laissé
à sa mort par un père absent. Et il y a aussi les deux amies du Théâtre de
l'Athénée, Françoise Spira et Marguerite Duras, qui toutes deux habitent des
rues avoisinantes - elles promettent " la campagne, les œufs à la coque et du
fromage frais ". Il y a surtout l'envie d'une maison à soi, après avoir été
ballottée d'appartements en internats, de parents en parents, d'avant en
après-guerre. Un rêve surgit : Neauphle sera la maison de famille que Michèle
Manceaux n'a pas eue dans son enfance. Une maison-refuge non loin de Paris, où
il fera bon vivre, écrire, manger et rire, une saison après l'autre, une
génération après soi.

Mais la vie, dans son mouvement, n'épargne pas toujours les rêves. Neauphle
sera vidée de ses meubles, de ses livres, de ses bibelots, puis vendue en 2007
par l'auteur.

Dans ce texte, Michèle Manceaux nous raconte quarante ans d'existence ; " On
peut se rappeler avec plaisir le plaisir d'avoir eu du plaisir ", dit-elle.
Ainsi, les jours d'été, la rue de la Gouttière voit défiler des stars sans
maquillage, des militants révolutionnaires, des féministes endiablées, des
émigrés en cavale, des psychanalystes qui dansent dans le grenier... C'est un
lieu où flotte la présence de l'amie Marguerite, toujours prompte à
l'invective, où résonnent les rires des enfants, François, Caroline et
Nathalie puis Antoine et Elsa. Un lieu où l'on aime intensément. Mais Neauphle
est aussi le théâtre d'une série de drames si terribles qu'une distance
devient quelquefois nécessaire, via des fuites à l'étranger ou des détours par
la fiction... Plus encore que dans ses précédents livres, Michèle Manceaux
signe ici son texte le plus personnel, le plus intime.
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