Audacieuse Emily
EAN13
9782280224888
ISBN
978-2-280-22488-8
Éditeur
Harlequin
Date de publication
Collection
Prelud' (215)
Poids
118 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
850
Fiches UNIMARC
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Audacieuse Emily

De

Harlequin

Prelud'

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Prologue?>De : Aventuriere@FollesEscapades.comÇa y est, les filles ! Folles Escapades ouvre ses portes demain matin, et — vous allez peut-être trouver que je vous pousse à la consommation, mais j'ai décidé de vous faire profiter de mes services en exclusivité ! Je pense que vous méritez toutes une merveilleuse escapade.Pour celles d'entre vous qui auraient vécu sur la planète Mars depuis un an, je vous rappelle que je travaille sur le lancement de cette entreprise depuis mon licenciement, suite à une réduction d'effectifs. Le cœur de mon projet ? Mettre ma grande expérience des voyages à profit, pour proposer à mes (futurs) clients une expérience de voyage unique. Vous avez envie de vous faire masser sur une plage de Miami ? Je peux vous organiser un rendez-vous avec les mains les plus expertes de South Beach, et je connais les coins où se trouvent les cabines de plage les plus luxueuses ! Vous voulez partir en vacances de neige pour skier, avant de faire une promenade en traîneau ? Je vous envoie sur les traces de Davy Crockett ! Vous rêvez d'une randonnée à vélo au sommet d'une montagne hawaïenne ? Je vous dirai quel est le meilleur moment pour admirer le coucher de soleil ! Reposez-vous sur moi pour vous offrir l'expérience unique dont vous rêvez. Vous ne le regretterez pas : vous connaissez mon perfectionnisme légendaire...A vous la folle aventure, mes amies ! Envoyez-moi un e-mail dès que vous serez prêtes à partir. Vous savez toutes les cinq que vous le méritez...Tendres baisers à vous toutes,MarnieP.-S. : Emily, ma chérie, je suis prête à parier qu'à l'instant où tu lis ces lignes tu es encore affublée de ton vieux survêtement et de ces horribles chaussons pelucheux. Je sais que tu aimes le trajet qui mène de ton bureau à ta cafetière et que tu fais l'aller-retour plusieurs fois par jour, mais tu devrais sortir davantage. Je suis sérieuse, Emily ! Il est temps que tu te décides à quitter ton cocon, et ce n'est pas la femme d'affaires en train de se constituer une clientèle qui te le dit, mais ton amie qui t'adore et qui a envie de te voir vivre enfin...Emily se sentit soudain très bête, derrière son écran. Eh bien, oui, elle portait encore son survêtement gris usé... Et alors ? Elle n'allait quand même pas se débarrasser d'un vêtement d'intérieur hyper confortable, sous prétexte qu'il n'était pas de toute première jeunesse ! Après tout, comme Marnie l'avait fort justement fait remarquer, elle ne sortait pas beaucoup. Et puis elle travaillait chez elle... Pourquoi se serait-elle donné la peine de s'habiller et de se pomponner ?Cependant, elle était contente pour Marnie, qui avait juré qu'elle aurait monté sa propre affaire avant leur prochaine entrevue, et cela ne l'étonnait pas qu'elle soit arrivée à ses fins. Marnie avait toujours d'excellentes idées. Et celle qui consistait à proposer une de ses escapades à ses meilleures amies était vraiment extra, car toutes avaient réussi dans la vie et pouvaient se permettre de s'offrir ce genre de vacances haut de gamme. Toutes allaient adorer ça !Mais pas elle. Non pas qu'elle n'ait pas réussi... Elle ne s'en était pas trop mal sortie, et elle avait en général plus de travail qu'elle ne pouvait en abattre, mais elle avait choisi un parcours différent de celui de ses amies d'université. Elle vivait un peu en ermite et cette vie en retrait, loin du rythme trépidant de certaines carrières, lui correspondait bien. Elle aimait travailler chez elle et — n'en déplaise à Marnie —, elle aimait aussi porter des vêtements confortables à la maison. L'essentiel de sa vie sociale avait lieu sur Internet et cela lui convenait très bien ainsi.Enfin, pour l'essentiel... Un peu de sexe n'aurait pas été un luxe, songea-t-elle en relisant le message de son amie.?>1.?>— Tu t'es fait teindre en blonde ?— Oui, hier... Qu'est-ce que tu en penses ?Emily fit entrer sa sœur, tout en la débarrassant de deux grands sacs en papier.— ça te va bien, et ça fait très naturel.— Oui, n'est-ce pas ? approuva Pam en passant devant elle pour s'admirer dans le miroir du grand-père Carter qui était dans la famille depuis plusieurs générations.Un vent d'automne s'engouffra dans la pièce, entraînant sur le sol une poignée de feuilles. Emily jeta un coup d'œil à l'extérieur, pour s'assurer que ses nièces ne suivaient pas leur mère, puis elle referma la porte. Pam était de ces personnes qui semblent occuper tout l'espace dès qu'elles sont quelque part, au détriment des autres et parfois même de leurs propres enfants. Ce n'était pas intentionnel, chez elle, mais le résultat était là...— Mais j'aimais aussi tes cheveux roux, ajouta Emily en suivant sa sœur dans le séjour, enviant sa silhouette et sa jupe crayon grise, qui mettait ses longues jambes en valeur.Des trois filles Carter, Pam était la plus grande et la plus élégante. Denise, la benjamine, était aussi la plus petite en taille, mais elle possédait un minois tout à fait adorable. Tandis qu'Emily s'était retrouvée juste entre les deux, moyenne en tout. Cela n'avait plus d'importance à présent — à vingt-huit ans, on a dépassé ce genre de rivalités sororales —, mais cela en avait eu beaucoup, quand elle était plus jeune.— J'étais auburn, pas rousse, corrigea Pam. Où est maman ?— Sortie cueillir les dernières roses dans la serre... Qu'est-ce qu'il y a dans ces paquets ? lui demanda-t-elle en posant les deux sacs sur le canapé en cuir.— Des cadeaux de Noël.— Et tu les as apportés ici plutôt que chez toi pour... ?— Pour que tu puisses les emballer. Mais ça ne presse pas...Emily leva les yeux au ciel. Elle l'aurait parié !— C'est vrai, j'ai le temps, ironisa-t-elle. Thanksgiving n'est que dans trois semaines...Ignorant ses sarcasmes, Pam jeta un coup d'œil à sa montre, visiblement contrariée.— J'espère que Denise ne sera pas en retard ; Mark et moi avons une réservation pour dîner au Club ce soir.— Denise vient aussi ?— On ne t'a pas dit que tout le monde se réunissait aujourd'hui ?Emily secoua la tête avec un long soupir. Pourquoi l'aurait-on prévenue d'un débarquement en force dans sa propre maison ? Elle était toujours là ! Non seulement elle travaillait chez elle, mais elle passait encore tout son temps libre à lire ou à cuisiner, et ne sortait le samedi soir que lorsqu'on avait besoin d'elle pour jouer la baby-sitter auprès de ses neveux et nièces.— Pourquoi cette réunion ?— Pour discuter du dîner de Thanksgiving...Pam se dirigea vers le bar et se servit un Martini. Puis elle jeta un coup d'œil critique sur le survêtement favori de sa sœur.— Je n'arrive pas à croire que tu aies encore ce vieux truc !Mais, avant qu'Emily ait pu répondre quoi que ce soit, le regard de sa sœur se posa sur ses chaussons roses.— Oh ! non ! Là tu exagères, Emily !— Où est le problème ? Je suis chez moi, ce n'est pas comme si je sortais comme ça !Elle ne put toutefois s'empêcher de baisser les yeux vers ses chaussons. Hum. C'était vrai que ce n'était pas très glorieux...— Et si quelqu'un sonnait à la porte ? demanda sa sœur.— Qui veux-tu qui vienne sonner ?— Je ne sais pas, moi, le livreur super canon de chez UPS qui t'apporte tes manuscrits, par exemple.Emily se sentit rosir à la pensée que cet homme avait été, à une certaine période, l'événement le plus important de sa semaine... peut-être même de sa vie ! Elle avait même été jusqu'à mettre du mascara, lorsqu'elle attendait son passage.— Ce n'est plus lui qui fait la tournée.— Mince, et qui a pris sa place ?— Une femme.— C'est pas de chance, voilà ton seul espoir envolé, dit Pam avant de boire une gorgée de Martini. Sans rire, Emily, il faut vraiment que tu sortes davantage !— Ma vie me convient très bien telle qu'elle est. Et puis, en travaillant chez moi, j'économise sur mon budget vêtements.— Apparemment...Emily leva les yeux au ciel. Elle adorait sa sœur, mais par moments Pam avait vraiment le don de l'agacer.— Je crois que j'ai entendu une voiture..., dit-elle en se dirigeant vers la fenêtre.Leur benjamine, extrêmement élégante dans un tailleur mauve et juchée sur des talons d'une hauteur vertigineuse, se précipitait dans l'allée pour échapper aux rafales de vent.— C'est Denise ?— Oui.— Super... Tu veux bien aller chercher maman, s'il te plaî...
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