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Le , Librairie Les Oiseaux de nuit

Voici un peu de lecture avec le compte-rendu de ce 19ème club de lecture, il a donc été question de:

Les locataires de l’été de Charles Simmons publié dans la collection Libretto.
En guise de préface à cette éditions un extrait de Premier amour d’Ivan Tourgueniev : « -Donc, messieurs, nous sommes bien d’accord, dit-il en s’enfonçant dans son fauteuil et en allumant un cigare. Chacun de nous va raconter l’histoire de son premier amour. À vous de commencer, Serge Nicolaïévitch. »
Quant à la première phrase du livre en voici la teneur : « C’était pendant l’été de 1968 que je tombai amoureux et que mon père se noya. »
Michel Grisolia dans l’Express écrit, à propose de ce livre : « La littérature à son meilleur. Un bref chef-d’œuvre aussi secret que Salinger, plus impitoyable encore que McCullers. »

Sortir les chiens d’Isabelle Minière publié aux éditions du Chemin de fer.

« À quoi se raccroche cette vieille dame qui promène chaque jour une compagnie de chiens aux noms toujours renouvelés, qui mange comme un oiseau, s’intéresse à tout ce qui fait la vie, mais s’esquive sans cesse ? Pourquoi ce fils protège tant sa mère ? Quel secret cache une telle compassion ? »
« On le sait, Isabelle Minière est une orfèvre du sentiment, elle excelle ici à nous plonger dans les arcanes d’une relation très particulière à la limite de la raison. »

La chronique Bridgerton tome 3&4 de Julia Quinn, éditions J’ai lu.

« La saison mondaine commence à peine que les mères ambitieuses et leurs filles sont déjà sur le pied de guerre. Qui attrapera dans ses filets l'un des rejetons de la famille Bridgerton, grande pourvoyeuse de beaux partis ? Une course d'obstacles s'annonce, d'autant que les ragots vont bon train. Ainsi, le fringant Benedict a beau clamer qu'il ne souhaite pas se marier, le bruit court qu'il a croisé le regard d'une éblouissante inconnue lors d'un bal masqué. Et alors, me direz-vous ? Et alors, la belle a disparu à minuit ! »

Petits miracles au bureau des objets trouvés de Salvatore Basile, publié aux éditions Folio.

« Dans une petite gare italienne, Michele collectionne les objets trouvés. Depuis trente ans, le jeune gardien n'a jamais quitté ce lieu où, enfant, il a vu sa mère disparaître en emportant comme seul souvenir son journal intime. Un jour, Elena, une jeune femme à la vitalité exubérante, déboule dans sa vie comme un tourbillon et vient briser sa solitude. Mais la peur d'un nouvel abandon paralyse Michele.
Jusqu'à ce qu'il découvre, coincé entre deux sièges d'un wagon, le journal intime de son enfance... Petits miracles au bureau des objets trouvés raconte l'histoire de destins fêlés qui se croisent et reprennent ensemble goût à la vie. »

Le ruban d’Ogawa Ito publié aux éditions Philippe Picquier.

« Une grand-mère fantasque et passionnée d'oiseaux trouve un œuf tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l'oiseau qui éclot le nom de Ruban. Car cet oiseau, explique-t-elle solennellement à sa petite-fille, « est le ruban qui nous relie pour l'éternité ».
Un jour, l'oiseau s'envole et pour les personnes qui croisent son chemin, il devient un signe d'espoir, de liberté et de consolation.
Ce roman grave et lumineux, où l'on fait caraméliser des guimauves à la flamme et où l'on meurt aussi, comme les fleurs se fanent, confie donc à un oiseau le soin de tisser le fil de ses histoires. Un messager céleste pour des histoires de profonds chagrins, de belles rencontres, et de bonheurs saisis au vol. »

J’ai perdu Albert de Didier Van Cauwelaert, éditions Albin-Michel.

« "Je suis la voyante la plus en vue du pays et, depuis hier midi, je ne vois plus rien". Pourquoi, après vingt-cinq ans de cohabitation, l'esprit qui hante Chloé l'a-t-il soudain quittée pour sauter dans la tête d'un garçon de café, Zac, apiculteur à la dérive qui ne croit en rien ? La situation est totalement invivable, pour elle comme pour lui, d'autant que cet esprit qui s'est mis à le bombarder d'informations capitales et pressantes n'est autre qu'Albert Einstein...
Dans une comédie romantique haletante où la spiritualité s'attaque aux enjeux planétaires, Didier van Cauwelaert invente avec bonheur une nouvelle forme de triangle amoureux. »

Le silence d’Ingrid Bergman de Denis Lachaud publié aux éditions Actes sud.

« Une enfant de 14 ans est enlevée en rentrant de la plage dans le sud-ouest de la France. Lone avait reconnu le jeune homme séduisant qui lui souriait depuis quelques jours. Cet après-midi-là elle est seule à la plage, sa famille, des Danois qui chaque année viennent sur cette côte française en été, sont restés au camping. Quand le jeune homme lui propose de la ramener en voiture, Lone sait qu'elle ne devrait pas, mais ce garçon n'est pas vraiment un inconnu.
Lone n'arrivera jamais au camping. Sa séquestration va durer 40 ans, jusqu'au matin où la porte s'ouvre. »

La guerre de l’attention : comment ne pas la perdre de Yves Marry et Florent Souillot publié aux éditions L’échappée.

« La guerre pour capter et retenir notre attention est le cœur de l’économie numérique, ce livre en étudie les armes et nous donne les moyens de la mener.
À l’heure du capitalisme « attentionnel » cet ouvrage analyse les dégâts infligés par la captation aux écrans, par les géants du numérique. Un livre nourri de références et un remarquable travail de terrain. »

LaRose de Louise Erdrich publié aux éditions Livre de poche.

« Dakota du Nord, 1999. Le ciel, d'un gris acier, recouvre les champs nus d'un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c'est la chasse au cerf qui annonce l'entrée dans l'automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, vise et tire. Et tandis que l'animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s'effondre. Dusty, le fils de son ami et voisin Peter Ravich, avait cinq ans.
Ainsi débute le nouveau roman de Louise Erdrich, qui vient clore de façon magistrale le cycle initié avec La Malédiction des colombes et Dans le silence du vent. L'auteure continue d'y explorer le poids du passé, de l'héritage culturel, et la notion de justice. Car pour réparer son geste, Landreaux choisira d'observer une ancienne coutume en vertu de laquelle il doit donner LaRose, son plus jeune fils, aux parents en deuil.
Une terrible décision dont Louise Erdrich, mêlant passé et présent, imagine avec brio les multiples conséquences. »

Nom de Constance Debré publié aux éditions Stock.

"J'ai un programme politique. Je suis pour la suppression de l'héritage, de l'obligation alimentaire entre ascendants et descendants, je suis pour la suppression de l'autorité parentale, je suis pour l'abolition du mariage, je suis pour que les enfants soient éloignés de leurs parents au plus jeune âge, je suis pour l'abolition de la filiation, je suis pour l'abolition du nom de famille, je suis contre la tutelle, la minorité, je suis contre le patrimoine, je suis contre le domicile, la nationalité, je suis pour la suppression de l'état civil, je suis pour la suppression de la famille, je suis pour la suppression de l'enfance aussi si on peut."
Michel Debré qui a été le premier ministre de De Gaulle a eu quatre fils, Michel, Bernard, François et Jean-Louis ; Constance Debré et la fille de François Debré, ceci explique peut-être cela…