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Du au , Librairie Les Oiseaux de nuit

À la librairie Les oiseaux de nuit. Le samedi 10 septembre à 16h00. Une rencontre/lecture/dédicace sera organisée autour du livre de Laurence Hubert-Souillot L'île des larmes publié aux éditions de la Grange batelière. Marc Roger lecteur public lira des extraits de son roman.

Le dimanche 11 septembre 2022 à 12h30. Autour d'un déjeuner à la maison, chacun pourra parler de son livre préféré du moment.
Réservation nécessaire pour le dimanche. les-oiseaux-de-nuit@orange.fr

Des larmes de la plus belle eau !

Dans le roman Sans Famille d’Hector Malot, on rit et on pleure souvent, on dénonce la violence faite aux enfants, on aborde la relation avec les animaux et la vie difficile des petites gens, ainsi que le rapport au monde des artistes. Dans L’Île des larmes, on retrouve tous ces sujets et le titre nous invite à garder près de nous un mouchoir pour en essuyer quelques-unes.

Notre héros ne s’appelle pas Rémi mais Baptiste, il a une quinzaine d’années et son rêve, qui va devenir réalité grâce à son oncle Ernest, est de devenir dresseur d’ours puis de donner des spectacles et d’en vivre car : « jamais je ne resterai un paysan. Jamais ! Plutôt crever. ».

Ce roman est rempli d’aventures, cela ne s’arrête pas, à chaque page un nouveau tableau, une nouvelle scène joyeuse ou triste, merveilleuse ou effrayante, mais toujours une aventure avec des personnages bosselés à l’envie.

Le roman commence en Ariège dans un petit village des années 1904-1906 et se poursuit à New-York, d’abord à Ellis Island, le passage obligé pour les migrants et qui va donner son titre au livre. Puis nos personnages vont se poser dans les bas quartiers d’une mégapole incertaine où la vie se fait dure, où chacun se débrouille comme il peut pour survivre.

Dans ce fracas, Baptiste et son ours Martin nous font vivre mille vies ; on est accrochés à ce qui leur arrive, effrayés quand cela se passe mal et soulagés quand le bien triomphe.

L’Île des larmes nous laisse émerveillés du spectacle, comme on le serait un soir d’été la tête dans les étoiles à observer la Grande Ourse.

Nancy Huston écrit dans « Instruments des ténèbres » : « chaque vie mérite nos larmes. »

C’est tellement vrai quand elles sont de la plus belle eau !